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Investir aux Philippines peut paraître un peu exotique… et pourtant, c’est l’une des économies les plus dynamiques d’Asie, et Manille va rattraper son retard sur les autres “Tigres” asiatiques dans les 20 prochianes années.
Le processus est déjà enclenché, je suis bien placé pour le savoir car je passe une bonne partie de l’année aux Philippines où j’ai moi-même investi. Je vais donc essayer de vous dépeindre une image un peu plus réaliste du pays que ce que vous pourrez entendre dans les médias biaisés occidentaux.
Mais tout d’abord, avant de parler de l’investissement (contrarien) aux Philippines, un point sur l’Asie émergente.
L’Asie du Sud-Est ne s’est pas seulement transformée ces dernières décennies, elle s’est littéralement métamorphosée. On y trouve des temples de la consommation immenses (appelés ici “malls”), c’est personnellement les plus grands que j’ai jamais vus, je m’y suis même perdu…et j’y ai découvert des marques de luxe qui m’étaient inconnues.
Les halls d’aéroports sont modernes, tout le monde a ou veut posséder le dernier smartphone. Il y règne une frénésie de consommation avec une réelle classe moyenne qui a émergé.
Quelques chiffres de l’évolution du PIB dans la zone (source OCDE) :
Comme l’attestent ces chiffres, la capacité de résilience de cette région aux problèmes et crises des pays développés (et notamment la crise de l’Euro et le marasme de l’économie américaine) est forte. L’Asie n’a plus besoin de l’Ancien Monde pour se développer, sa croissance s’auto-entretient.
Pourquoi? Car le développement de sa classe moyenne alimente la demande intérieure et donc la croissance.
Les pays asiatiques se sont développés historiquement sous des dictatures. C’est un trait caractéristique de l’Asie, qui a trouvé sa pleine expression dans les cas sud-coréen, singapourien, et chinois.
À partir des années 1980 et 1990, l’augmentation de la richesse dans ce que l’on a appelé les Tigres asiatiques (Hong Kong, Singapour, Taïwan et Corée du Sud) a permis l’essor de classes moyennes qui se sont fait de plus en plus entendre. Le processus de démocratisation s’est alors enclenché. Une marche vers la démocratie qui, exception faite de la Thaïlande dans les années 2000, s’est fait sans passer par la case guerre civile – contrairement à ce qui s’est passé dans les pays arabes en 2011 et 2012. En Asie, les guerres de pouvoir sont la plupart du temps restées cantonnées au cadre institutionnel.
On distingue différents types de régimes.
Tout d’abord, les pays les plus développés, dotés d’une importante classe moyenne, sont tous des démocraties ayant bonne réputation. Parmi eux, le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, pays à la démocratie bien établie depuis des décennies. Ou encore l’Indonésie et les Philippines, pays plus récemment convertis.
Ensuite, un second groupe de pays, où la dictature a pris fin mais où le pluralisme est encore balbutiant. C’est le cas du Cambodge ou de Singapour, où un parti reste au coeur du pouvoir politique. De même pour la Malaisie et la Thaïlande, pays dans lesquels l’armée et la finance sont encore très influentes dans le jeu politique.
Un troisième groupe regroupe essentiellement la Chine, le Vietnam et le Laos. Tous trois sont dirigés par un pouvoir communiste archaïque, mais qui a réussi à ouvrir suffisamment le pays économiquement pour faire jouer à plein l’avantage coût du travail. Cependant en Chine, derrière le folklore marxiste-léniniste asséné à chaque manifestation politique, est en train d’émerger un pluralisme local que le parti tente d’encadrer.
La Birmanie est en train d’illustrer la capacité de l’Asie à faire évoluer dans un relatif calme son système politique pour profiter des opportunités de croissance. Après des décennies d’une dictature aussi absurde que sanguinaire, la junte du président Thein Sein a enclenché un mouvement de démocratisation, symbolisé par la libération de l’opposante Aung San Suu Kyi.
Voyons maintenant les atouts particuliers des Philippines et pourquoi cela en fait un bon investissement contrarien malgré l’image donnée par les médias.
Si vous n’écoutez que les médias occidentaux, tout ce que vous avez entendu ces dernières années sur les Philippines était à propos :
des catastrophes naturelles (typhons, tremblements de terre, etc)
du Président Duterte, de ses déclarations un peu virulentes et de ses mesures très musclées de lutte contre la drogue.
des groupes terroristes islamistes présents dans le sud du pays et faisant parler d’eux de temps à autre
Point.
Rien sur l’extrême gentillesse de ses habitants anglophones et leur vraie aptitude au bonheur (ils travaillent 10 fois plus, sont payés 10 fois moins, mais sont 10 fois plus heureux que les fonctionnaires ou pseudo-fonctionnaires des grandes entreprises françaises qui baignent dans les avantages mais n’arrêtent pas de se plaindre et de déprimer) , sur la forte croissance du PIB, sur les opportunités qui sont présentes, sur les bonnes choses pour le pays que le président Duterte met en place (les infrastructures, la sécurité, etc), sur la sécurité réelle qui règne à Manille et dans d’autres villes.
Personnellement, je me sens ENORMEMENT plus en sécurité à Manille, même la nuit, qu’à Paris, sur les deux plans sécuritaires principaux :
agressions physiques et vols,
attaques terroristes meurtrières
En bref, l’image des Philippines donnée par les médias, surtout depuis que le nouveau président un peu plus autoritaire est élu, est déplorable.
La raison sans doute à une presse idéologue, enfermée dans ses certitudes “bien pensantes”, mais complètement déconnectée de ce qu’il se passe réellement dans le reste du monde, sur le terrain. C’est pourquoi je vous encourage vivement à
quitter la France pour sortir de la sclérose intellectuelle de notre pays (surtout si vous êtes un minimum ambitieux et voulez donner le meilleur de vous-même).Bref, revenons-en aux Philippines.
Les îles Philippines se sont progressivement imposées comme une des principales économies de la région, avec une forte croissance de 6,8% en 2016, battant régulièrement le consensus des analystes.
Voici l’historique de croissance du PIB philippin de ces dernières années (source : Banque Mondiale) :
Moyenne : 5,6% sur les 13 dernières années.
Les Philippines ont su gérer le recul de leurs exportations, essentiellement de produits électroniques, vers les États-Unis et l’Europe, grâce à deux atouts de taille.
Premier d’entre eux, la part importante des produits non-électroniques ainsi que des services. Dans ce dernier domaine, les Philippines se sont, ces dernières années, imposées comme un concurrent sérieux de l’Inde sur des secteurs comme le télémarketing et l’outsourcing, profitant d’une population jeune, bien formée et majoritairement anglophone.
Deuxième atout des Philippines : sa forte consommation intérieure, en partie soutenue par l’argent de ses travailleurs immigrés (qui représentent, à eux-seuls, 11% du PIB) ainsi que par la taille de sa population, la douzième plus importante au monde avec près de 95 millions d’habitants. Population nombreuse… et jeune puisque 54% des Philippins ont moins de 25 ans.
Autre secteur de poids dans la croissance du pays, l’agriculture (30% du PIB) et les ressources naturelles.
Les Philippines ont le quatrième potentiel minier au monde…(or, cuivre, nickel, etc) encore mal ou peu exploité (source Ubifrance), et quelques ressources pétrolières et gazières.
Le secteur agricole exporte bananes, ananas, tabac… et les produits de la pèche.
Depuis 2008, le gouvernement a multiplié les investissements pour soutenir et développer son économie, et tout particulièrement la consommation intérieure. Pour lutter contre les effets de la crise de 2008, l’État a lancé de vastes investissements en infrastructures. Le plan du développement pour 2011-2016 va dans le même sens. La construction privée (logements, boutiques et bureaux) se porte elle-aussi très bien, participant au dynamisme du secteur.
Fort Bonifacio Global City n’a rien à envier à Singapour…
Malgré ces investissements massifs, le déficit budgétaire est resté stable, en dessous des 2,5% fixé comme objectif par le gouvernement lui-même. Les rentrées fiscales ont en effet augmenté, conséquence de la croissance retrouvée mais aussi d’une meilleure organisation fiscale.
Ajoutez à cela une
inflation maîtrisée, un système bancaire solide, d’importantes réserves de change et surtout une notable et remarquée stabilisation politique – malgré la persistance d’une rébellion islamiste dans le sud de l’archipel – et sociale, et vous comprendrez que les Philippines ont tout pour plaire. Les investisseurs étrangers ne s’y sont pas trompés, faisant du pays et de sa monnaie (le peso philippin) une de leur cible préférée. L’intérêt des investisseurs est tel que le gouvernement a dû prendre des mesures pour limiter les liquidités affluant vers les Philippines.L’avis des agences de notation confirme la bonne santé financière du pays. Moody’s lui a accordé le statut d’investment grade en octobre 2013.
Le moyen le plus simple d’investir sur le marché philippin dans son ensemble est via l’ETF iShares MSCI Philippines (ticker : EPHE sur le NYSE).
La bourse philippine est dominée par le promoteur immobilier Ayala Land avec 8,59%
de l’ETF, suivi par la compagnie de telecom Philippine Long Distance Tel (6,54%).
La répartition sectorielle de l’ETF est la suivante :
Les frais de gestion sont de 0,62%.
Le graphique montre une tendance haussière depuis début 2017, l’action EPHE a rebondi sur la borne basse d’un canal horizontal qui dure par ailleurs depuis 5 ans.
Cette configuration en canal fait d’EPHE un candidat idéal pour appliquer des stratégies sur options :
Apprenez à bien utiliser les options : pour le rendement ET pour mieux investir : offre exceptionnelle iciLes Philippines sont, avec l’Indonésie (dynamisme économique similaire), le meilleur endroit pour investir en Asie en ce moment, spécialement dans l’immobilier avec un bon potentiel de plus-value.
Les autres pays en Asie sont :
Petit avantage des Philippines par rapport à l’Indonésie pour la pratique bien meilleure de l’anglais par la population, j’en ai été témoin moi-même. Cela facilite aussi grandement les choses pour les contrats, paperasses administratives, etc! Car l’anglais est langue officielle aux Philippines et non en Indonésie.
Pour aller plus loin :
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si vous souhaitez connaître d’autres opportunités d’investissement à l’international, lisez les articles de mes collègues blogueurs :
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